Pour moi, être psychomotricienne est avant tout l’histoire d’une rencontre entre deux psychomotricités : celle du patient (éventuellement celle de sa famille) et ma propre psychomotricité.  Je ne cherche pas à travailler un symptôme en le rééduquant de manière isolée, mais bien à comprendre comment il fait sens et ce qu’il vient signifier de la construction subjective de l’individu. Au-delà des difficultés, je cherche à rencontrer la personne là où elle en est, pour l’aider à trouver/retrouver du plaisir dans sa relation à elle-même et aux autres.